Absence de faute détachable Le tribunal a jugé que M. [I] ne rapportait la preuve ni d'une manoeuvre ni d'une faute de M. [G] détachable de ses fonctions au sein de la société Galerie [X]-[P] et de nature à engager sa responsabilité personnelle envers lui en ce que : - la société Galerie [X]-[P] était constituée sous la forme anonyme, [J] [X], décédé en 2007, étant président puis président directeur…
Si un acte porte cession d'œuvres d’art mais qu'il ne fait nullement état de la cession d’une créance en contrepartie (au contraire il y est affirmé que les œuvres sont libres de tout droit et servitude), la requalification en cession de créance n'est pas possible. Conditions de la Cession de créance En l'espèce, est produit un acte intitulé cession d’œuvres d’art du 21 janvier 2015, signé de part et d’autre…
Y compris en matière de vente d'oeuvres d'art, en vertu des dispositions de l'article 2276 du code civil, "en fait de meubles, la possession vaut titre. Néanmoins, celui qui a perdu ou auquel il a été volé une chose peut la revendiquer pendant trois ans à compter du jour de la perte ou du vol, contre celui dans les mains duquel il la trouve; sauf à celui-ci son recours contre…
La demande d’expertise judiciaire Aux termes de l'article 145 du code de procédure civile, s'il existe un motif légitime de conserver ou d'établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d'un litige, les mesures d'instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé sur requête ou en référé. Les conditions des mesures d'instruction L'obtention de telles mesures est subordonnée à plusieurs conditions,…
MOTIFS DE LA DECISION Sur la demande de mise hors de cause du fonds de dotation WILDENSTEIN PLATTNER INSTITUTE FRANCE A l’appui de sa demande de mise hors de cause, le fonds de dotation WILDENSTEIN PLATTNER INSTITUTE FRANCE expose que le contrat intitulé “Submission and Consultation Agreement” a été conclu par M.[F] [A] avec la fondation WILDENSTEIN PLATTNER INSTITUTE INC. et non avec le fonds de dotation WILDENSTEIN PLATTNER INSTITUTE…
M. [L] [O] a signé le 26 mars 2020 avec la Sarl Le Feuvre & Roze, galerie d'art, un 'bon de dépôt' portant sur une sculpture d'[F] datant de 2005 composée par l'assemblage de 25 cubes de Rubik. La galerie ayant trouvé un acquéreur de l'oeuvre au prix de 100 000 euros, a vainement mis en demeure M. [O] de lui remettre l'oeuvre, puis a restitué le prix perçu de…
La demande en paiement de l'indemnité d'assurance formée par Mme [X] a été rejetée par le tribunal, car elle n'a pas pu prouver qu'elle disposait des droits nécessaires sur le tableau volé pour bénéficier de la garantie d'assurance. La fin de non-recevoir pour cause de prescription soulevée par la Macif a été déclarée irrecevable. Mme [X] a été condamnée aux dépens et à payer à la Macif la somme de…
L'affaire jugée concerne une demande d'annulation de la vente d'un tableau suite à une erreur sur l'authenticité de l'oeuvre. Le demandeur, M. [X], a sollicité l'annulation de la vente conclue avec M. [Z] le 20 décembre 2012, arguant que son consentement à la vente a été vicié par une erreur sur la paternité de l'oeuvre. En effet, M. [X] pensait que le tableau avait été peint en collaboration avec Gustave…
La demande de restitution des objets emportés par M. [Y] en avril 2007, fondée sur un contrat de dépôt, a été déclarée irrecevable en raison de la prescription quinquennale applicable à ce type d'action. Les demandeurs, la Sci Fonimmo-[Localité 8], M. [Y] et la société Huet Holdings, ont été condamnés aux dépens et à verser une somme de 2.000 euros à M. [N] et l’association [A] et [O] [N] au…
Le risque de porter atteinte à la valeur des biens indivis ou de l'un des indivisaires en cas de réalisation immédiate du partage est une condition du sursis à partage et non de l'attribution éliminatoire
La loi ne fixe aucune condition spécifique à la rédaction d'un certificat d'authenticité d'oeuvre d'art. En revanche, l'attestation libre faite par un héritier engage sa responsabilité à l'égard des acheteurs.
En cas de rupture tardive et donc abusive du contrat d'exposition de ses oeuvres, l'artiste s'expose à une condamnation pour pertes de chance de commissionnement de son Galeriste découlant de la rupture des relations contractuelle.